Organes: Côlon ou Rectum (colorectal)

Étude FOLFIRINOX-R : étude de phase 1-2, évaluant l’efficacité, la tolérance et la sécurité d’une chimiothérapie de type FOLFIRINOX associée à du régorafénib chez des patients ayant un cancer colorectal métastasique avec une mutation de type RAS. Le cancer colorectal touche le côlon et le rectum. C’est le plus fréquent des cancers du tube digestif. Le cancer colorectal se développe lentement avant de s’étendre à d’autres parties du corps comme le foie ou le poumon où il peut former des métastases, s’il n’est pas détecté à temps. Les protéines Ras sont des proto-oncogènes. Elles interviennent dans la régulation de la prolifération, de la différenciation et de la survie cellulaire ainsi que dans l'organisation du cytosquelette. Un quart des tumeurs chez l'homme possède une mutation de ce gène qui peut conduire à la transformation cancéreuse des cellules. Le traitement de référence du cancer colorectal métastatique est une thérapie ciblée seule ou associée à une chimiothérapie de 1re intention de type FOLFIRINOX, qui est composé d’une association d’un antimétabolite analogue des bases pyrimidiques, le 5 Fluoro-uracile, de l’acide folinique, d’oxaliplatine et d’un inhibiteur de l’ADN topoisomérase 1, l’irinotecan. Le regorafenib est un médicament anticancéreux inhibiteur de plusieurs kinases, qui a des effets anti-angiogéniques et antiprolifératifs. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité, la tolérance et la sécurité d’une chimiothérapie de type FOLFIRINOX associée à du régorafénib chez des patients ayant un cancer colorectal métastasique avec une mutation de type RAS. L’étude se déroulera en 2 étapes. Durant l’étape 1, les patients recevront une chimiothérapie de type FOLFIRINOX du 1er au 3ème jour associée à du regorafenib du 4e au 10e jour de chaque cure. La dose de régorafénib sera régulièrement augmentée par groupe de patients, afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors l’étape 2. Le traitement sera répété toutes les 2 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Durant l’étape 2, les patients recevront une chimiothérapie de type FOLFIRINOX associée à du regorafenib à la dose la mieux adaptée déterminée lors de l’étape 1. Le traitement sera répété toutes les 2 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus tous les 2 mois pour un bilan radiologique. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 24 mois après le début de l’étude.

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Eli Lilly and Company MAJ Il y a 4 ans

Étude I8S-MC-JUAB : étude de phase 1 visant à évaluer la sécurité du LY3124996, un inhibiteur de la voie de signalisation ERK1/2, administré seul ou en association avec d’autres agents anticancéreux chez des patients ayant un cancer de stade avancé. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, organes… Ce sont les plus fréquents. La majorité des cancers suivent les mêmes étapes mais à des vitesses variables. Les cellules cancéreuses sont initialement localisées mais peuvent se propager à d’autres parties du corps formant des métastases. On peut décrire l’évolution du cancer par différents stades en fonction de l’étendue et du volume de la tumeur. Il existe des moyens pour interrompre l’enchaînement des étapes du cancer. Le LY3124996 est un médicament expérimental inhibant une voie de signalisation dans la cellule cancéreuse permettant sa survie. Des études précliniques ont montré que l’association du LY3124996 avec d’autres agents anticancéreux était bien tolérée et pouvait avoir des résultats potentiels. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité du LY3124996 administré seul ou en association avec d’autres médicaments anticancéreux chez des patients ayant un cancer de stade avancé. Les patients seront répartis dans des groupes et recevront du LY3124996 tous les jours, seul ou en association avec de l’abemaciclib, 2 fois par jour, ou avec du nab-paclitaxel et de la gemcitabine 1 fois par semaine. Ces traitements seront répétés toutes les 3 semaines. Un autre groupe de patients recevra du LY3124996 en association avec du midazolam toutes les 2 semaines lors de cures de 3 semaines (sauf la 1re cure qui durera 4 semaines). Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre.

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Merus MAJ Il y a 4 ans

Étude MCLA-158-CL01 : étude de phase 1 évaluant la sécurité et la tolérance du MCLA-158 chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique ou d’autres tumeurs solides de stade avancé. Le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme et le troisième chez l’homme. Il touche le côlon et le rectum et se développe lentement pendant 5 à 10 ans avant de s’étendre à d’autres parties du corps. Le cancer colorectal peut former des métastases, notamment dans le foie ou dans les poumons, s’il n’est pas détecté à temps. Le MCLA-158 cible spécifiquement deux récepteurs qui ont un rôle crucial dans la croissance et la survie des cellules souches cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et la tolérance du MCLA-158 chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique ou d’autres tumeurs solides de stade avancé. Cette étude se déroulera en 2 étapes. Pendant la première étape, tous les patients recevront du MCLA-158 toutes les 2 semaines. La dose du MCLA-158 sera régulièrement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième étape. Le traitement sera répété tous les mois jusqu’à détermination de la dose recommandée pour la phase 2, progression de la maladie ou intolérance au traitement. Pendant la deuxième étape, les patients seront répartis en 3 groupes selon leur pathologie et le statut de RAS de leur cancer colorectal, RAS étant un gène associé à la résistance au traitement. Tous les patients recevront du MCLA-158 à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la première partie toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété tous les mois jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront revus 35 jours après la fin du traitement à l’étude puis tous les 3 mois.

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Pierre Fabre MAJ Il y a 4 ans

Étude NCT03693170 : étude de phase 2 évaluant l'efficacité et la sécurité de l’encorafenib associé à du binimetinib et à du cetuximab chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique avec une mutation BRAF et n'ayant reçu aucun traitement antérieur pour leur maladie métastatique. Le cancer colorectal est le 2e cancer le plus fréquent chez la femme et le 3e chez l’homme. Il touche le côlon et le rectum et se développe lentement avant de s’étendre à d’autres parties du corps. Le cancer colorectal peut former des métastases notamment dans le foie ou dans les poumons, s’il n’est pas détecté à temps. Au sein des tumeurs, l'activation des gènes BRAF par le facteur de croissance épidermique contribue à la survie cellulaire, à la progression du cycle cellulaire, à l'angiogenèse, à la migration, à l'invasion cellulaire, et au potentiel métastatique des cellules. Le gène BRAF est présent sous une forme mutée dans certains cancers. Le traitement de référence du cancer colorectal métastatique comprend une thérapie ciblée seule ou associée à une chimiothérapie. des études antérieures ont démontré les effets de cette triple combinaison comme traitement de 1ere ligne du cancer colorectal. L’encorafénib est un inhibiteur de la protéine kinase RAF qui fait partie de la voie de signalisation des MAP Kinases qui contrôle la prolifération, la différenciation et la mort cellulaire. Il est actif seulement lorsque le gène BRAF est muté. Le binimetinib est un inhibiteur de la protéine kinase MEK1/2 qui fait également partie de la voie de signalisation des MAP Kinases qui contrôle la prolifération, la survie et l'angiogenèse. Il a été approuvé en association avec l’encorafenib pour le traitement de mélanome non résécable ou métastatique avec une mutation de type BRAF V600E. Le cétuximab est un anticorps monoclonal chimérique IgG1 spécifiquement dirigé contre le récepteur du facteur de croissance épidermique. L’objectif de cette étude est d'évaluer l'efficacité et la sécurité de l’encorafenib associé à du binimetinib et à du cetuximab chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique avec une mutation BRAF et n'ayant reçu aucun traitement antérieur pour leur maladie métastatique. Les patients recevront de l’encorafenib 1 fois par jour associé à du binimetinib 2 fois par jour, et à du cetuximab 1 fois par semaine pendant 28 semaine, puis toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété tous les 28 jours en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 25 mois après le début de l’étude.

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UNICANCER MAJ Il y a 4 ans
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